Autrefois
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Autrefois
Lorsqu’autrefois nous jouions dans la plaineAlors que nous étions petits enfantsToi tout en bleu, dans ta robe d’indienneMoi tout en gris, en etoffe d’habitantCourant pieds nus, nous amusant sans cesseLes jours passaient avec rapiditéNous étions jeun’s pourtant je le confesseDéjà pour toi j’avais de l’amitié
Un peu plus tard quand je devins grandetteEt que tous deux nous dûmes travaillerSuiteAu r’tour des foins dans ta grande charetteQue de chansons n’avons-nous pas chantéesTon cheval roug’qui semblait nous comprendreAllait lent’ment et sans qu’il soit menéJe me souviens qu’tu n’manquais jamais di prendreÀ la cachette un bien tendre baiser
Après l’souper, en habits du dimancheChez vous j’venais tous les jours de l’annéeJe m rappelle’votr’joli’maison blancheEt de ton père, l’accueil hospitalierLes gens du rang, c’était une coutumeVenaient souvent faire un p’tit bout de veilléeLes hommes prenaient quelques chos pour leur rhumeAux créatures disant – avotr santé
C’était alors le gai moment des dansesLes rigodons, des sets, des gigu’s carrésDes violoneux des chanteurs de romancesAh dans c’temps la on savait s’amuserA mon père un tu fis la grand demandeDeux mois plus tard nous étions mariésDepuis ce jour, félicité plus grandeDans aucun cœur n’a jamais existé
Lui)
Lorsqu’autrefois nous jouions dans la plaineAlors que nous étions petits enfantsToi tout en bleu, dans ta robe d’indienneMoi tout en gris, en etoffe d’habitantCourant pieds nus, nous amusant sans cesseLes jours passaient avec rapiditéNous étions jeun’s pourtant je le confesseDéjà pour toi j’avais de l’amitié
Elle)
Un peu plus tard quand je devins grandetteEt que tous deux nous dûmes travaillerSuiteAu r’tour des foins dans ta grande charetteQue de chansons n’avons-nous pas chantéesTon cheval roug’qui semblait nous comprendreAllait lent’ment et sans qu’il soit menéJe me souviens qu’tu n’manquais jamais di prendreÀ la cachette un bien tendre baiser
Lui)
Après l’souper, en habits du dimancheChez vous j’venais tous les jours de l’annéeJe m rappelle’votr’joli’maison blancheEt de ton père, l’accueil hospitalierLes gens du rang, c’était une coutumeVenaient souvent faire un p’tit bout de veilléeLes hommes prenaient quelques chos pour leur rhumeAux créatures disant – avotr santé
Elle)
C’était alors le gai moment des dansesLes rigodons, des sets, des gigu’s carrésDes violoneux des chanteurs de romancesAh dans c’temps la on savait s’amuserA mon père un tu fis la grand demandeDeux mois plus tard nous étions mariésDepuis ce jour, félicité plus grandeDans aucun cœur n’a jamais existé